Le Carnaval de Paris arrive le dimanche 15 février 2015 !!!
30/01/2015

Chers Amis du Carnaval de Paris !

Le dimanche 15 février 2015, avant-veille du Mardi Gras, aura lieu le défilé du 18ème Carnaval de Paris – Promenade du Bœuf Gras !

Le thème libre de cette fête populaire, traditionnelle, libre, bénévole et gratuite est : « Chevaliers, dragons et châtelaines ».

Le rendez-vous est à partir de 13 heures place Gambetta, métro Gambetta, 20ème arrondissement.

Le démarrage aura lieu vers 14 heures pour emprunter l’itinéraire suivant :

Avenue Gambetta vers Ménilmontant.

Place Auguste Métivier

Ensuite, à droite : boulevard de Ménilmontant

Puis : boulevard de Belleville

A gauche : rue du Faubourg-du-Temple

Arrivée vers 18 heures sur le terre-plein de la place de la République

On pourra continuer à faire la fête à cet endroit jusqu’à 20 heures : fin de la fête.

Un mois après, le dimanche 15 mars 2015, au départ de la place du Châtelet aura lieu le défilé du 7ème Carnaval des Femmes – Fête des Reines des Blanchisseuses de la Mi-Carême.

Pour ce sympathique événement, qui a lieu trois jours après le jeudi de la Mi-Carême, nous avons besoin de bénévoles pour une tâche simple et agréable durant l’après-midi de la fête. Si vous voulez en être, contactez-nous ! Merci !

En marge des recherches historiques que je poursuis depuis 22 ans sur le Carnaval de Paris, j’ai découvert un fantastique et merveilleux chapitre de l’histoire de l’art, de la communication et de la France : la photosculpture. Elle fut inventée en 1860 par François Willème. Connue aujourd’hui seulement par de rares historiens et spécialistes, la photosculpture préfigure l’actuelle impression tridimensionnelle. Je vous invite à lire l’article que je je viens de créer dans Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Photosculpture.

Notre goguette poursuit son activité.

A très bientôt !

Basile

Initiateur de la renaissance du Carnaval de Paris depuis 1993

Bonne Année 2015 !!! Bon Carnaval de Paris et Carnaval des Femmes 2015 !!! – Message de décembre 2014 adressé à la liste de diffusion du Carnaval de Paris
02/01/2015

Chers amis du Carnaval de Paris !

Dans quelques semaines arrive le 18ème cortège du Carnaval de Paris…
Son thème libre est : « Chevaliers, dragons et châtelaines ».
Son parcours va de la place Gambetta à la place de la République en passant par l’avenue Gambetta, les boulevards de Ménilmontant et Belleville et la rue du Faubourg-du-Temple.
Venez tous faire la fête le dimanche 15 février 2015 !
Et un mois après, le dimanche 15 mars 2015, participez au 7ème cortège du Carnaval des Femmes, Fête des Reines des Blanchisseuses de la Mi-Carême !
A ce dernier défilé, les femmes sont invitées à se costumer en Reines et les hommes en femmes, s’ils osent !

Dans mon dernier mail je vous ai évoqué la grande figure d’Alain Riou, disparu il y a dix ans cette année.

Durant ces années difficiles de 1993 à 1998 et ensuite, pour les débuts de l’aventure du renouveau du Carnaval de Paris, je voudrais rappeler les noms des quelques très rares qui ont continué à croire à mon projet :

Deux artistes : Rafael Esteve et Catherine Poulain. Une future vedette de cinéma : Esther Gorintin, qui débuta une carrière cinématographique à l’âge de 85 ans et tourna dans 17 films au cours de ses dix années d’activités dans le 7ème art.
Et enfin deux amis italiens : le chef cuisinier Ivan Spinello et mon amie Maryse. Ivan me déclara malicieusement au cours de ces années-là à propos du Bœuf Gras : « je suis prêt à le faire cuire ! ».
Le soutien moral apporté par ces cinq amis du Carnaval de Paris, l’implication dans le Carnaval de Rafael et Catherine ont été très précieux alors que j’étais très isolé dans mon entreprise. Qu’ils ne soient pas oublié.
Vous trouverez plus bas un message concernant un projet festif pour les étudiants et au delà : la renaissance de la Corda Fratres.
Notre goguette parisienne tiendra sa première réunion 2015 le 10 janvier.

Dans quelques jours arrive le premier janvier 2015.
Je vous souhaite à tous une très belle année nouvelle et un très bon Carnaval !

Bien Amicalement.
 
Basile

Un projet pour les universités du monde

Comment relancer la fraternité universitaire universelle

Il y a des siècles, un étudiant, un escholier comme on disait alors dans le royaume de France, pouvait connaître tous les intellectuels des contrées alentour et voyager pour aller à leur rencontre.

Aujourd’hui, les étudiants et enseignants se comptent par dizaines de millions, nous avons l’avion, le train, la voiture, le téléphone et Internet. Mais, paradoxalement, cette fraternité a disparu.

Pourtant, de 1898 à 1914, alors qu’il y avait déjà un demi-million d’étudiants de par le monde, un mouvement festif et fraternel universel des étudiants, ni politique, ni religieux, ni humanitaire, a existé et prospéré sur les cinq continents regroupant des dizaines de milliers de membres.

Ce mouvement s’appelait la Corda Fratres (https://fr.wikipedia.org/wiki/Corda_Fratres) et avait été fondé par un Italien de Turin nommé Efisio Giglio-Tos.

Ce qu’il a fait a été oublié. Il existe aujourd’hui en tout trois spécialistes de son histoire. Un enseignant et historien italien Aldo Alessandro Mola, un collectionneur et historien italien Marco Albera. Je pense être le troisième. Je leur ai dit qu’il faudrait faire renaître l’œuvre d’Efisio Giglio-Tos. Ils trouvent cette idée juste.

La renaissance de la Corda Fratres, comment procéder ?

Je suis Français et vis en France. J’aime la France et les Français. Mais venant de Russie ma famille a son regard propre sur le pays qui l’a généreusement accueilli. Et y discerne certaines faiblesses ou défauts comme tous les pays en ont. En particulier, je vois que dans ma spécialité : la fête, le Carnaval, la festivité estudiantine, je ne trouverais ni soutiens, ni encouragements du côté officiel. C’est pourquoi, pour faire revivre une grande cause, je suis amené à m’adresser à des personnes extérieures à la France en espérant qu’un jour celle-ci me rejoindra.

De quoi s’agit-il ? De la goguette et la Corda Fratres.

Au cours de mes recherches, au bout de dix-huit années j’ai identifié la base traditionnelle de la fête populaire en France, Belgique et sans doute ailleurs dans d’autres pays : il s’agit de la goguette.

La goguette est une chose très simple : un groupe de moins de vingt personnes se réunissant ponctuellement pour chanter des chansons, passer un bon moment ensemble sans engager de gros frais, avoir besoin de local, logistique, risquer les combats de chefs et le parasitage par des profiteurs.

Ce groupe doit impérativement comporter moins de vingt membres. Sinon, à partir de vingt les problèmes arrivent. Il se casse en deux. Et en plus par la suite s’il augmente encore de volume, les dissensions apparaissent, les ambitions de commandement des autres se révèlent, la politique s’invite, les parasites accourent, etc. Et tout fini par disparaître.

La preuve par Dunkerque

C’est ce qui s’est passé en France. Il y avait jadis des milliers et des milliers, certainement des dizaines de milliers de goguettes. Elles portaient ce nom ou pas. Jusqu’en 1835, l’interdiction d’atteindre vingt membres et au delà les a maintenu saines et vivantes. A partir de 1835 et du procès de la Goguette de l’Enfer, l’autorisation d’atteindre et dépasser vingt membres est arrivée.

Alors, les goguettes ont grandi, grandi… et à présent il n’y en a pratiquement plus nulle part et la fête populaire a disparu partout. Sauf à Dunkerque et dans les villes alentours où le Carnaval est énorme et où la fête populaire est restée vivante. Pourquoi ? Parce que à Dunkerque le Carnaval est à l’origine organisé par les marins allant pêcher la morue au large de l’Islande et de Terre Neuve. Ce qu’ils font dans des petits bateaux nommés lougres. Les équipages sont de douze hommes… et les goguettes, qui portent aujourd’hui à Dunkerque et dans les villes alentours le nom de « sociétés philanthropiques et carnavalesques » ont en moyenne : douze membres !

C’est resté dans la culture locale dunkerquoise et ça a protégé le Carnaval. Faites juste 66 kilomètres à partir de Dunkerque, vous arrivez à Lille. Il y avait jadis là un très grand Carnaval. Aujourd’hui, il n’y a plus rien. A Paris, le Carnaval, jadis gigantesque, a disparu après 1952. J’ai eu beaucoup de mal pour le faire renaître en 1998. Nous étions 3500 dans le cortège 2014. On s’y amuse bien. C’est une vraie fête. Et c’est l’essentiel. Pour qu’il redevienne très grand, il faut que renaissent les goguettes. Je m’y emploie. C’est très difficile, car la tradition interrompue et les habitudes culturelles actuelles font que mon message pourtant simple a beaucoup de mal à passer.

L’acquit théorique de la redécouverte de la goguette est fondamental pour faire revivre ce grand mouvement dans les universités du monde où il a déjà prospéré jadis : la Corda Fratres, ce qui signifie en latin : les Cœurs Frères.

La Corda Fratres doit renaître par la goguette

Mes recherches se rejoignent. Demain, il faut proposer aux étudiants du monde de créer des goguettes. Puis, de les mettre en réseaux.

Quand j’ai proposé en 2006 de faire renaître la Corda Fratres, j’ai eu tout de suite des appels intéressés venant d’Espagne : de Cadix, Cordoba, Madrid, du Portugal : de Porto, du Chili : de Valparaiso, de Colombie : de Bogota. Et des contacts très positifs avec l’administration de l’université du Colorado à Boulder.

Mon idée était de faire quelque chose en liaison avec le Carnaval de Paris. Mais j’ignorais alors encore la base de la fête populaire française : la goguette.

Ce que je propose c’est aussi que les goguettes étudiantes se rassemblent dans des fêtes. En commençant par celles qui existent déjà, à Bruxelles, Berkeley et ailleurs…

Et aussi à Paris, où avec le Carnaval de Paris existe à présent à nouveau depuis 2009 le Carnaval des Femmes, Fête des Reines des Blanchisseuses de la Mi-Carême qui était jadis la grande fête des étudiants parisiens.

Discutons-en et faisons quelque chose !

Élargir la Corda Fratres

La Corda Fratres s’adressait aux étudiants et ex étudiants. On pourrait l’élargir à la jeunesse et au delà. Faire naître une sorte de festivité universelle… C’est un rêve. Mais il est peut-être réalisable.

Tous les hommes sont frères. Ce n’est pas une simple idée. C’est une réalité. A nous de la faire vivre.

Basile philosophe naïf, Paris le 18 décembre 2014

Au Carnaval de Paris 2015 nous aurons une pensée pour Alain Riou.
02/12/2014

Mail de novembre 2014 adressé à la liste de diffusion du Carnaval de Paris :

Le 6 décembre prochain ce sera le 10ème anniversaire de la disparition d’Alain Riou, une figure très importante de la renaissance du Carnaval de Paris. Son intervention fut décisive pour assurer la réussite de mes efforts pour que revive le Carnaval de Paris.

Fin septembre 1993, je prends l’initiative de la renaissance du très grand et injustement oublié Carnaval de Paris. Suivent cinq années de galère. J’organise un cortège de renaissance prêt à sortir en février 1995. Il est interdit. Je tente à nouveau ma chance avec un cortège prévu pour avril 1995. Nouvelle interdiction, et, début février 1996, lettre d’interdiction répondant à un courrier que je n’ai pas envoyé. Entre-temps, en novembre 1995, invitation à un entretien à l’Hôtel de Ville qui ne va pas dans un sens favorable au renouveau de la fête. Je me retrouve seul et sans appuis durant des années. Mais j’y crois et persévère.

Et proteste contre l’interdiction, mais de façon carnavalesque ! En février 1996, je sors dans Paris un mini-bœuf sur roulettes et remonte les Champs-Élysées avec. En mai 1997, j’affiche 84 têtes de bœufs aquarellées dans la cafétéria des Beaux-Arts de Paris. Le 12 mai suivant j’apporte aux étudiants des Beaux-Arts de Turin et du Lycée Artistique de Turin en manifestation à Turin pour la réforme de l’enseignement artistique un tract en italien pour le Carnaval de Paris. Ils sympathisent aussitôt avec lui et manifestent en faveur du Bœuf Gras. Le 29 juillet suivant, sur le lieu de la manifestation, j’amène le mini bœuf à roulettes de 1996.

Fin octobre 1997, j’appelle une journaliste, Isabelle Bollène, qui travaille à l’époque au journal Le Parisien, pour lui dire que je n’abandonne pas la partie. Mais que vus les obstacles rencontrés, je ne suis toujours pas parvenu à réaliser concrètement quelque chose comme défilé. Elle me parle alors d’un Conseiller de Paris qui a des initiatives intéressantes et originales. Et veut faire un Carnaval. Comme j’accueille positivement ses propos, à ma grande surprise elle me propose aussitôt de lui téléphoner. Et me donne son  numéro de téléphone. Il s’agit d’Alain Riou. Sans grands espoirs, je l’appelle. Nous restons très longtemps en conversation. Alain prépare un Carnaval de Saint-Fargeau, dans le quartier parisien de Saint-Fargeau. Je lui apprends l’existence du Carnaval de Paris qu’il ne connaissait pas, et de mes efforts pour sa renaissance.

Quelques jours après, je lui rends longuement visite dans son bureau à Paris. Il me dira par la suite que l’article d’Isabelle Bollene publié en mai 1997 dans Le Parisien qui parlait de son « Rêve de carnaval » était « une bouteille à la mer ». Et que, quand je l’ai appelé, il s’est dit : « ah ! c’est peut-être justement ce que j’attendais ! »

Nos deux projets carnavalesques fusionnent. Le Carnaval de Saint-Fargeau d’Alain devient « le Carnaval de Paris, dit : de Saint-Fargeau ». Et la fête portera ce nom durant plusieurs années. J’amène savoir, contacts et vache pour le défilé. Alain dispose pour appuyer sa demande d’autorisation auprès des autorités d’un ami, très haut placé, qui peut débloquer la situation. Ce qui fait que le 27 septembre 1998, sous une pluie battante renait le cortège de la Promenade du Bœuf Gras qui n’était plus sorti depuis le 20 avril 1952.

Ça n’a pas été facile ! Alain me dira plus d’une fois que cette renaissance s’est faite « aux forceps ». Réalisé par Bernard Gazet, un documentaire de 26 minutes tourné pour France 3 : « Une envie de fête, renaissance du Carnaval de Paris », immortalise l’événement. On peut le consulter au Forum des Images de la Ville de Paris.

La collaboration entre Alain et moi s’est poursuivie durant plus de six ans. Nous avons assuré la continuité des efforts pour la renaissance du Carnaval de Paris. Et puis, fin 2004, un vilain cancer a rattrapé Alain. Il se traîne durant peu de temps, puis est hospitalisé.

Comme c’est un passionné de tout ce qu’il fait, le mercredi 1er décembre 2004, il commente encore, au téléphone avec une journaliste de l’AFP, depuis son lit d’hôpital, le procès d’Alain Juppé. Le lundi suivant, 6 décembre 2014, Alain Riou disparait à l’âge de 51 ans.

Ensuite, j’ai poursuivi sans Alain l’œuvre de renaissance de la fête carnavalesque parisienne. En 2009, avec Alexandra Bristiel, est venue s’ajouter la renaissance de l’autre grand moment du Carnaval de Paris : le cortège des Reines des Blanchisseuses de la Mi-Carême, le Carnaval des Femmes.

Le 18ème cortège du Bœuf Gras défilera le dimanche 15 février 2015. Nous aurons ce jour-là une pensée pour Alain Riou qui a assuré la réussite de sa renaissance.

La fête se prépare. Avec nous défilera en février 2015, entre autres, le dragon Herensuge que construisent en ce moment nos amis de la Maison basque de Paris située à Saint-Ouen.

Le 7ème cortège des Reines des Blanchisseuses de la Mi-Carême, Carnaval des Femmes, défilera le dimanche 15 mars 2015.

Notre goguette parisienne poursuit son chemin. Nous passons tous les mois un très agréable moment ensemble. Et fait important, comptons à présent parmi nous un guitariste, passionné de chansons.

Les articles que j’écris dans Wikipédia sur le Carnaval de Paris s’enrichissent toujours avec de nouveaux éléments. J’en ai écrit aussi sur d’autres sujets. Si vous souhaitez connaître les 225 articles que j’ai créé, leur liste se trouve sur ma page personnelle dans Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisateur:Basilou

Le dernier article que j’ai rédigé est sur le philosophe du rire : Angelo Fortunato Formiggini. La plupart des travaux présentant son œuvre sont en italien. Là, c’est en français. Il considérait que le rire était la plus haute expression de la philosophie.

J’ai eu le plaisir d’apprendre la sortie d’un ouvrage qui parle notamment du Carnaval de Paris : Felipe Ferreira L’invention du Carnaval au XIXème siècle, Paris, Nice, Rio de Janeiro, L’Harmattan éditeur. J’ai pensé rencontrer l’auteur peu après la séance de dédicaces. Il a été trop occupé durant son bref passage à Paris. Ce qui fait que je lirais son livre après le 3 décembre seulement, quand il arrivera chez mon libraire auquel je l’ai commandé. Je ne peux donc pas vous en dire plus pour l’instant.

A relever un livre très intéressant sur les goguettes : La Goguette & les Goguettiers, par Eugène Imbert et alii, édité chez Bassac, Plein Chant 2013. Je ne partage pas le point de vue sur l’histoire des goguettes donné dans la préface de ce très bel ouvrage, qui comprend quantité de textes anciens et très intéressants et un splendide dictionnaire illustré de la goguette.

Le prochain mail envoyé à la liste de diffusion du Carnaval partira au plus tôt fin décembre. D’ici-là,je souhaite à tous un très bon Noël et de joyeuses fêtes de fin d’année !

Amicalement.

Basile

06 26 67 76 39

Pièces jointes, cinq photos et quatre articles :

1 – Photo de la première sortie du mini-bœuf à roulettes rue des Thermopyles le 17 février 1996.

2 – Photo des 84 têtes de Bœufs aquarellées affichées dans la cafétéria des Beaux-Arts de Paris le 2 mai 1997.

3 – Photo prise dans le cadre de la manifestation des étudiants en arts de Turin, piazza Castello, à Turin. Des lycéens en arts forment une pyramide. A son sommet, Chiara fait les cornes du Bœuf Gras de Paris, le 12 mai 1997.

4 – Photo du mini-bœuf le 29 juillet 1997 à Turin sur les lieux de la manifestation des étudiants en arts du 12 mai précédant.

5 – Article d’Isabelle Bollène paru en mai 1997 dans Le Parisien où Alain Riou parle de son projet de Carnaval de Saint-Fargeau.

6 – Premier article de presse sorti pour annoncer la renaissance du Carnaval de Paris, le 12 janvier 1998, écrit par Isabelle Bollène, dans Le Parisien.

7 – Second article paru, le 26 janvier 1998, signé Marie-Douce Albert, dans Le Figaro.

8 – Article paru le lendemain du défilé de renaissance du Carnaval de Paris, le 28 septembre 1998 dans Le Parisien.

9 – Photo prise au second défilé du Carnaval de Paris, le 26 septembre 1999 : à gauche, Basile Pachkoff costumé en Pantruche, à droite, Alain Riou costumé en Buffalo Bill. Il honorait ainsi le souvenir du vrai Buffalo Bill dont la troupe de cirque se joignit au cortège de la Mi-Carême au Carnaval de Paris 1905.

1 - Le mini-bœuf  à roulettes  fait sa première sortie rue des Thermopyles à Paris le 17 février 1996

2 - 84 têtes de Boeufs aquarellées affichées dans la caféteria des Beaux-Arts le 2 mai 1997

3 - Dans le cadre de la manifestation des étudiants en arts de Turin, le 12 mai 1997 - Au sommet de la pyramide, Chiara fait les cornes du boeuf gras

4 - Le mini-bœuf le 29 juillet 1997 à Turin sur les lieux de la manifestation des étudiants en arts du 12 mai précédant

5 - Article d'Isabelle Bollène paru en mai 1997 dans le Parisien

6 - Article du Parisien du 12 janvier 1998

7 - Premier article du Figaro le 26 janvier 1998

8 - Article du Parisien le lendemain du défilé de renaissance, le 28 septembre 1998

9 - Basile Pachkoff costumé en Pantruche et Alain Riou costumé en Buffalo Bill au second Carnaval de Paris le 26 septembre 1999

Nouvelles du Carnaval de Paris et informations sur les goguettes, dragons et bigophones. Mail à notre liste de diffusion envoyé le 23 octobre 2014.
22/10/2014

Courriel d’octobre 2014 adressé à la liste de diffusion du Carnaval de Paris :

Chers Amis du Carnaval de Paris,

Le prochain Carnaval de Paris arrive le 15 février 2015, et le prochain Carnaval des Femmes de Paris le 15 mars 2015. Ces fêtes libres, bénévoles et gratuites sont à présent dans seulement quelques mois.

Le thème libre du Carnaval de Paris 2015 est : Fées, dragons et châtelaines. Au Carnaval des Femmes, les femmes sont invitées à s’habiller en Reines, et les hommes en femmes, s’ils osent.

Pour renouer avec la tradition et faire revivre la gaité parisienne toute l’année, faisons renaitre les goguettes, joyeuses sociétés chantantes indépendantes comptant moins de vingt membres ! Chacun, là où il est, peut créer une goguette ou plusieurs goguettes. Il n’y a pas besoin d’argent, moyens divers, logistique, statuts déposés, publicité ou locaux. Il faut juste de la motivation, de l’enthousiasme et du cœur. La goguette qui naît sous mes auspices dans le quatorzième arrondissement a connu sa première assemblée festive. Le 11 octobre, à six nous avons passé un très agréable après-midi à chanter, boire et manger des bonnes choses. Nous recommencerons le 8 novembre. Nous avons choisi six chansons et parlé de nos costumes pour le prochain Carnaval de Paris. A la réunion qui vient j’apporterai un bigophone. Et ferai une démonstration de cet amusant instrument de musique carnavalesque inventé à Paris par Romain Bigot en 1881. L’objectif est d’arriver à nous réunir à douze et dix-neuf maximum.

En juin 2013, à l’occasion de la Fête nationale du Québec, Michel Vallée, directeur du Service des arts et de la culture de la mairie de la ville, a diffusé largement le bigophone à Vaudreuil-Dorion près de Montréal. Il réfléchit avec son équipe à comment développer là-bas aussi les goguettes. Dans quelques jours, j’irai en Italie revoir des amis. J’aurai l’occasion de leur parler de la perspective de créer des goguettes italiennes. Qui pourraient devenir ensuite des ensembles bigophoniques.

J’ai reçu de très belles photos du Carnaval de Paris 2014 faites par Florence. Je vous invite à aller les voir :

https://picasaweb.google.com/florence.deubel/DIMANCHE02MARS2014CARNAVALDEPARISAMENILMONTANT?authkey=Gv1sRgCLzCgIDV5amMtQE&feat=email

L’enrichissement des articles de Wikipédia consacrés au Carnaval de Paris continue ! J’ai ainsi ajouté dernièrement qu’en 1652 il y avait à Paris une rue du Carnaval. Précisément, elle s’appelait rue Carême-Prenant, autre nom du Carnaval, très utilisé en France jusqu’au XIXème siècle. J’ai ajouté aussi que les Bœufs Gras du Carnaval de Paris qui furent baptisés en 1853 Père Tom, Shelby et Saint-Clare, le furent en l’honneur de héros du roman La Case de l’oncle Tom. Cette pratique du renommage festif des Bœufs Gras remonte à 1845. Cette année-là, le premier Bœuf Gras rebaptisé pour le Carnaval de Paris s’appela : le Père Goriot, en hommage au héros du roman éponyme de Balzac.

Voulez-vous être volontaire bénévole pour le bon déroulement de nos prochaines fêtes le jour du défilé ? Si oui, faites-moi signe rapidement.

Si vous voulez participer aux quelques menus frais d’organisation de la fête, je vous invite à adhérer aux Fumantes de Pantruche. Cotisation minimum seize euros, et à partir de trente euros pour les membres bienfaiteurs. Chèque à l’ordre de : « Les Fumantes de Pantruche » (à adresser aux Fumantes de Pantruche 14 rue des Thermopyles 75014 Paris).

Le thème libre du Carnaval de Paris 2015 : Chevaliers, dragons et châtelaines, va j’espère vous donner l’occasion et l’envie de construire des dragons ! C’est pourquoi, pour vous aider, sur la suggestion de France, j’ai ajouté à ce message une notice qu’elle a écrite avec des photos de dragons pouvant stimuler votre inspiration dragonesque. Cette notice se trouve ici à la fin du message. D’autres photos seront ajoutées par la suite. N’hésitez pas à revenir la consulter.

Avec ce mail j’envoie un joli dessin de Bertall datant de 1853. On y voit le Bœuf Gras Père Tom conversant avec l’écrivain Émile de Labédollière. C’est le traducteur en français du livre La Case de l’Oncle Tom. J’ajoute à ce dessin la nouvelle version d’une brochure sur le Bigophone, qui datait de 2011, et que je viens de terminer.

Bien Festivement et Amicalement.

Basile
Père Tom - Boeuf Gras de 1853 - Le Journal pour rire
La renaissance du Bigophone – 2014

Notice sur les dragons :

Le thème libre du Carnaval de Paris 2015, Chevaliers, dragons et châtelaines, allant j’espère vous donner l’occasion et l’envie de construire des dragons, je vous communique ici une notice faite par France et une série de liens avec des photos libres de droits pouvant stimuler votre inspiration dragonesque :

Le dragon, comme tout animal imaginaire pourvu d’ailes, se doit être léger.  On peut donc travailler sa tête dans du carton, ou du papier, ou encore du grillage. Le cou peut-être une gaine, comme on en trouve parfois jetée sur les chantiers, ou alors un assemblage de petites baudruches. Une baudruche plus grosse rempli à l’hélium pourrait faire monter le dragon. L’arrière de la tête serait faite de carton-pâte fait de trois couches de papier encollé et de tarlatane, le museau étant en carton ondulé, et serait rattaché au crâne par de la tarlatane et du carton pâte. Le globe oculaire peut être une très petite boîte à fromage, des morceaux de boîte d’œufs (carton-pâte industriel), des boules de sapin de Noël, des bouchons de champagne ou de cidre, ou les ampoules de phare d’une voiture – attention, ça casse ! –

Les dents seront découpées elles aussi dans du carton. La plupart des dragons et des chimères (voir les chimères de St Michel, à la sortie du métro familier de cet archange) ont des oreilles souvent très grandes. Certaines peuvent s’apparenter aux ailes de chauve-souris, non ne prenez pas comme modèle une chauve-souris africaine qui pourrait transmettre la fièvre ébola ! On pourrait utiliser des morceaux de parapluies, trouvés jetés après de gros orages, ou de l’osier, pour faire la forme générale de l’oreille et de l’aile. Cet osier peut servir aussi à pourvoir le dragon de cornes, mais ce n’est pas indispensable. L’aile comme l’oreille seront recouvertes de tarlatane. C’est un tissu léger, pas très cher, que l’on trouve au marché St Pierre à Montmartre, chez Dreyfus. Je ne sais pas si on en trouve ailleurs, ça sert aux modistes pour faire des chapeaux. Rougier et Plé peut-être ? L’intérêt de ce tissu très aéré c’est que la colle passe par ses trous, de sorte qu’on peut le mettre en place, puis l’encoller déjà en position.

Sinon, on  trouve des chutes de tissus dans le Sentier, vers 18 heures 30, 19heures. Attention, les coupeurs peuvent aussi jeter des lames de rasoirs, méfiez-vous de leurs sacs !

Comme vous avez pu le voir, ma tête de dragon est en carton-pâte artisanal, c’est à dire en papier journal encollé, sur moule. Cela suppose de créer un moule en argile ordinaire, de le protéger avec du film plastique alimentaire extensible (ce qu’on met sur les raviers en plastique pour garder des restes, quand on a perdu le couvercle d’origine, vous savez ?)

Vous avez-vu dans les photos le petit dragon « garuda »  (c’est un familier de Vichnou !) Eh bien les ailes se déboitent ! L’emboîtement est réalisé sur une plaquette de bois, qui s’enfonce dans le corps. Mais les forêts indonésiennes qui fournissent ce bois léger n’étant pas à notre portée immédiate, on récupérera plutôt des cagettes que les forains jettent après usage à la fin du marché, avec, du reste , un autre matériau intéressant, le carton-pâte industriel des emballages. Pour le rendre plus souple, on peut le détremper de vinaigre blanc.

Pour maintenir provisoirement les collages tarlatane sur osier ou sur carton-pâte, vous pouvez utiliser des épingles à couture, mais ne les oubliez pas dans la dragon, ça pique très fort ! La pince à linge aussi est pratique, en plastique, car celle en bois risque de rester collées. Et comme le bois, ça prend bien la colle elles peuvent servir pour la décoration du dragon. Comme du reste les capsules de métal, montées sur clou, pour sonoriser le dragon.

Mais d’autres recettes et fantaisies sont bien entendu permises !

Quelques photos :

Fait par France, une tête de dragon inachevée en papier mâché et tarlatane :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:T%C3%AAte_de_dragon_1.jpg
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:T%C3%AAte_de_dragon_2.jpg
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:T%C3%AAte_de_dragon_3.jpg

La photo d’un dragon fait par France au Carnaval de Bar-le-Duc :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Dragon_au_Carnaval_de_Bar-le-Duc_-_P1310838.JPG

Onze photos d’un joli dragon volant en bois peint genre Garuda :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Garuda_1_-_P1310842.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Garuda_2_-_P1310843.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Garuda_3_-_P1310845.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Garuda_4_-_P1310846.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Garuda_5_-_P1310848.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Garuda_6_-_P1310852.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Garuda_7_-_P1310853.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Garuda_8_-_P1310875.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Garuda_10_-_P1310881.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Garuda_11_-_P1310889.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Garuda_12_-_P1310891.JPG

Deux photos d’un masque de dragon genre Barong :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Barong_1_-_P1310828.JPG
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Barong_2_-_P1310834.JPG

Deux dragons japonais :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Hiryu_clipped_2.jpg
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Metal_dragon_half_frontal_view.jpg

Fait par France, un masque de tigre terrifiant à la machoire articulée :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Masque_de_tigre_%C3%A0_machoire_inf%C3%A9rieure_articul%C3%A9e.jpg

D’autres dragons :

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Dragon_chinois_-_P1310957.JPG,

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Dragon_japonais_-_P1310953.JPG

Photos des Carnavals de Paris 2014, 2010 et 2009 par Florence
22/10/2014

Nous avons reçu de très belles photos du Carnaval de Paris 2014 faites par Florence. Et vous invitons à aller les voir :

https://picasaweb.google.com/florence.deubel/DIMANCHE02MARS2014CARNAVALDEPARISAMENILMONTANT?authkey=Gv1sRgCLzCgIDV5amMtQE&feat=email

Elle nous a également envoyé quelques photos prises au Carnaval de Paris 2010 :

https://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname=florence.deubel&target=ALBUM&id=6074925083870497617&authkey=Gv1sRgCKaag7WTqsv96gE&feat=email

Ainsi que des photos prises au Carnaval de Paris 2009 :

https://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname=florence.deubel&target=ALBUM&id=6075303045822767297&authkey=Gv1sRgCLXsmqjNr-f7aw&feat=email