En 2011 nous avons diffusé une brochure de quatre pages à propos de ce superbe instrument de musique carnavalesque.
Une nouvelle édition mise à jour est téléchargeable ici depuis le 20 octobre 2014.
Tous à vos Bigophones !
Cliquez sur la ligne suivante :
La renaissance du Bigophone – 2015
Nouvelle édition mise à jour de la brochure Bigophone
20/10/2014
A nos amis professionnels des arts du spectacle
09/10/2014
Chers Amis Artistes,
Je reçois des propositions de participations rémunérées à notre Carnaval. C’est tout à fait normal que des artistes cherchent du travail. Je dois les avertir cependant que – chose qui est régulièrement rappelée sur nos affiches, – toutes les participations à notre fête sont bienvenues, libres, bénévoles et gratuites.
Notre Carnaval n’est pas un spectacle de rue rémunéré, mais une fête populaire où on vient participer si on en a l’envie et la possibilité. Et si on le fait, c’est exclusivement pour se faire plaisir et faire plaisir aux autres.
Je vous souhaite bonne chance dans vos démarches. Et vous prie de me croire sincèrement désolé de ne pas pouvoir répondre positivement aux propositions que vous m’adressez. Je sais que votre vie est difficile. Mes parents étaient artistes. Je suis moi-même artiste peintre, dessine, écris des poésies, des textes philosophiques et connait personnellement des intermittents.
Basile
Des idées pour la goguette
21/09/2014
La goguette est un ilot de joie dans la grisaille de la grande ville déshumanisée ou de la campagne désertifiée. Son but, notre but, est de nous amuser. S’amuser est la chose la plus sérieuse qui soit au monde. Si on ne s’amuse pas, on ne vit pas.
La goguette est aussi un jeu. Il peut s’inspirer de l’exemple des joyeuses « communes libres » qui étaient nombreuses en France dans les années 1920-1930, avec maire et capitaine de pompiers de pacotille, fanfare de bigophones, etc.
Cependant, une goguette reste soumise à la « règle des dix-neuf » : elle compte dix-neuf membres au maximum. Ainsi on reste cohérent, uni et sans problèmes. Au delà de dix-neuf, si de nouveaux adhérents veulent se joindre à nous, on les encourage à créer de nouvelles goguettes avec lesquelles nous entretiendront d’amicales relations.
Qui pourront également naître avec les rares goguettes existantes aujourd’hui. Et les sociétés philanthropiques et carnavalesques de Dunkerque et sa région qui sont des goguettes sans en porter le nom. J’en ai rencontré quelques-unes à Dunkerque il y a des années et pourrais les recontacter.
Notre goguette pourra s’intéresser à des lieux, festivals, tout en préservant sa qualité goguettière. Notre but est l’amusement, pas la pseudo-professionnalisation d’amateurs se prenant pour des professionnels aux prestations bon marché. Chose qui arrive en divers endroits.
Le Carnaval de Paris et le Carnaval des Femmes de Paris seront l’occasion de nous voir défiler. Chacun dans la goguette restant bien sûr libre de se costumer ou non, participer ou non.
Pour cela, comme pour toutes nos autres « sorties » : un drapeau, un blason, un emblème, une devise, un chapeau, une marotte, un insigne, un costume particulier et un nom sont à inventer. Nous pourrons également nous munir de bigophones décorés.
Nos interventions éventuelles iront dans le sens d’enchansonner la ville et notre entourage en général. Nous en ferons peu. Seulement suivant nos possibilités. Et sans nous en faire trop.
Nous pourrons proposer de placarder dans un lieu, comme un foyer de jeunes travailleurs ou une école, des dessins illustrant nos chansons. Que nous viendrons ensuite joyeusement chanter.
Nous pourrons aussi un jour aller égayer un hôpital, une maison de retraite, une prison. C’est à voir et réfléchir. Et hors Paris, y compris à l’étranger, proposer et encourager la naissance de goguettes avec lesquelles nous pourrons établir des échanges, nous rendre visite, nous jumeler.
J’ai ainsi quelques projets esquissés : avec une petite ville du nord de l’Italie, Cigliano, une autre au Québec, Vaudreuil-Dorion. Et Cherbourg-Octeville où je connais les organisateurs du Carnaval.
Un Colonnais de Paris que j’ai rencontré est carnavaleux et enseigne l’Allemand au collège. S’il est d’accord, il pourrait susciter une goguette parmi ses amis à Cologne et une parmi ses élèves. Ensuite nous pourrions avoir des échanges avec ces goguettes. Et, un jour, recevoir pour la Fête des Blanchisseuses de la Mi-Carême des fêtards colonnais. Toutes ces idées sont à étudier.
L’essentiel est de nous amuser ! HOURRA POUR MOMUS DIEU DE LA JOIE !!!
Basile, Paris le 21 septembre 2014.
Créer des sociétés festives dites « goguettes » pour que vive partout le Carnaval ! – Message à notre liste de diffusion, 15 septembre 2014.
17/09/2014
Bonjour,
Voici le premier courriel de la rentrée, après un été qui, j’espère, a été très agréable pour tous les amis de la fête et du Carnaval.
Dans cinq mois arrive le prochain Carnaval de Paris. Nous défilerons le dimanche 15 février 2015 à la Promenade du Bœuf Gras et, ensuite, le dimanche 15 mars 2015 à la Fête des Blanchisseuses, Carnaval des Femmes.
Le thème libre du Bœuf Gras 2015 est : « Chevaliers, dragons et châtelaines ».
A la Fête des Blanchisseuses, les femmes sont invitées à se costumer en Reines et les hommes en femmes, s’ils osent.
D’ici février 2015, nous pouvons créer des sociétés festives, dites « goguettes ». C’est possible. Et je m’emploie ces jours-ci à en créer une à Paris. Quel est le rôle des goguettes ?
Elles sont à la base-même de la fête. Étant petites (moins de vingt participants) elles restent authentiques et auto-gérables.
Maladresse, ambitions mal placées et recherches de profits divers, matériels ou politiques, les ont largement fait disparaître à Paris et pratiquement partout en France, où elles se comptaient jadis par milliers.
A présent il est temps de les faire renaître. Pour que, comme à Dunkerque et dans ses alentours, où elles ont subsisté, nous ayons un immense Carnaval !
J’ai fini ainsi le courriel que je viens d’écrire aux participants de la nouvelle goguette que je rassemble prochainement à Paris :
Joie, fantaisie et bonne humeur sont à amener avec toi, et au moins une chanson.
Passons un bon moment ensemble et notre réunion sera réussie !
Amusons-nous car personne ne le fera pour nous à notre place !
Durant notre goguette, oublions le bruit et la fureur du monde qui tourne en rond et ne tourne pas rond pour former notre amicale ronde !
Que vivent la fête, l’amitié, la joie et le Carnaval !
Amusons-nous en chansons…
Si on ne s’amuse pas, on ne vit pas !
Rions tous ensemble !
Aaaah Haa ! ah ! Ha ! Hha !
Voilà ce que c’est qu’une société festive !
Pour illustrer ce courriel, je mets en pièce jointe une document rare : une jolie caricature de Léonce Burret, figurant une goguette organisée en ensemble bigophonique. Elle a été publiée dans Le Journal amusant en août 1913.
Bien Amicalement.
Basile
Les Gueules de bois de Menilbuche, dessin de Léonce Burret, Paris 1913.
Affiche 2015 à colorier
A nos amis professionnels des arts du spectacle
09/10/2014
Chers Amis Artistes,
Je reçois des propositions de participations rémunérées à notre Carnaval. C’est tout à fait normal que des artistes cherchent du travail. Je dois les avertir cependant que – chose qui est régulièrement rappelée sur nos affiches, – toutes les participations à notre fête sont bienvenues, libres, bénévoles et gratuites.
Notre Carnaval n’est pas un spectacle de rue rémunéré, mais une fête populaire où on vient participer si on en a l’envie et la possibilité. Et si on le fait, c’est exclusivement pour se faire plaisir et faire plaisir aux autres.
Je vous souhaite bonne chance dans vos démarches. Et vous prie de me croire sincèrement désolé de ne pas pouvoir répondre positivement aux propositions que vous m’adressez. Je sais que votre vie est difficile. Mes parents étaient artistes. Je suis moi-même artiste peintre, dessine, écris des poésies, des textes philosophiques et connait personnellement des intermittents.
Basile
Des idées pour la goguette
21/09/2014
La goguette est un ilot de joie dans la grisaille de la grande ville déshumanisée ou de la campagne désertifiée. Son but, notre but, est de nous amuser. S’amuser est la chose la plus sérieuse qui soit au monde. Si on ne s’amuse pas, on ne vit pas.
La goguette est aussi un jeu. Il peut s’inspirer de l’exemple des joyeuses « communes libres » qui étaient nombreuses en France dans les années 1920-1930, avec maire et capitaine de pompiers de pacotille, fanfare de bigophones, etc.
Cependant, une goguette reste soumise à la « règle des dix-neuf » : elle compte dix-neuf membres au maximum. Ainsi on reste cohérent, uni et sans problèmes. Au delà de dix-neuf, si de nouveaux adhérents veulent se joindre à nous, on les encourage à créer de nouvelles goguettes avec lesquelles nous entretiendront d’amicales relations.
Qui pourront également naître avec les rares goguettes existantes aujourd’hui. Et les sociétés philanthropiques et carnavalesques de Dunkerque et sa région qui sont des goguettes sans en porter le nom. J’en ai rencontré quelques-unes à Dunkerque il y a des années et pourrais les recontacter.
Notre goguette pourra s’intéresser à des lieux, festivals, tout en préservant sa qualité goguettière. Notre but est l’amusement, pas la pseudo-professionnalisation d’amateurs se prenant pour des professionnels aux prestations bon marché. Chose qui arrive en divers endroits.
Le Carnaval de Paris et le Carnaval des Femmes de Paris seront l’occasion de nous voir défiler. Chacun dans la goguette restant bien sûr libre de se costumer ou non, participer ou non.
Pour cela, comme pour toutes nos autres « sorties » : un drapeau, un blason, un emblème, une devise, un chapeau, une marotte, un insigne, un costume particulier et un nom sont à inventer. Nous pourrons également nous munir de bigophones décorés.
Nos interventions éventuelles iront dans le sens d’enchansonner la ville et notre entourage en général. Nous en ferons peu. Seulement suivant nos possibilités. Et sans nous en faire trop.
Nous pourrons proposer de placarder dans un lieu, comme un foyer de jeunes travailleurs ou une école, des dessins illustrant nos chansons. Que nous viendrons ensuite joyeusement chanter.
Nous pourrons aussi un jour aller égayer un hôpital, une maison de retraite, une prison. C’est à voir et réfléchir. Et hors Paris, y compris à l’étranger, proposer et encourager la naissance de goguettes avec lesquelles nous pourrons établir des échanges, nous rendre visite, nous jumeler.
J’ai ainsi quelques projets esquissés : avec une petite ville du nord de l’Italie, Cigliano, une autre au Québec, Vaudreuil-Dorion. Et Cherbourg-Octeville où je connais les organisateurs du Carnaval.
Un Colonnais de Paris que j’ai rencontré est carnavaleux et enseigne l’Allemand au collège. S’il est d’accord, il pourrait susciter une goguette parmi ses amis à Cologne et une parmi ses élèves. Ensuite nous pourrions avoir des échanges avec ces goguettes. Et, un jour, recevoir pour la Fête des Blanchisseuses de la Mi-Carême des fêtards colonnais. Toutes ces idées sont à étudier.
L’essentiel est de nous amuser ! HOURRA POUR MOMUS DIEU DE LA JOIE !!!
Basile, Paris le 21 septembre 2014.
Créer des sociétés festives dites « goguettes » pour que vive partout le Carnaval ! – Message à notre liste de diffusion, 15 septembre 2014.
17/09/2014
Bonjour,
Voici le premier courriel de la rentrée, après un été qui, j’espère, a été très agréable pour tous les amis de la fête et du Carnaval.
Dans cinq mois arrive le prochain Carnaval de Paris. Nous défilerons le dimanche 15 février 2015 à la Promenade du Bœuf Gras et, ensuite, le dimanche 15 mars 2015 à la Fête des Blanchisseuses, Carnaval des Femmes.
Le thème libre du Bœuf Gras 2015 est : « Chevaliers, dragons et châtelaines ».
A la Fête des Blanchisseuses, les femmes sont invitées à se costumer en Reines et les hommes en femmes, s’ils osent.
D’ici février 2015, nous pouvons créer des sociétés festives, dites « goguettes ». C’est possible. Et je m’emploie ces jours-ci à en créer une à Paris. Quel est le rôle des goguettes ?
Elles sont à la base-même de la fête. Étant petites (moins de vingt participants) elles restent authentiques et auto-gérables.
Maladresse, ambitions mal placées et recherches de profits divers, matériels ou politiques, les ont largement fait disparaître à Paris et pratiquement partout en France, où elles se comptaient jadis par milliers.
A présent il est temps de les faire renaître. Pour que, comme à Dunkerque et dans ses alentours, où elles ont subsisté, nous ayons un immense Carnaval !
J’ai fini ainsi le courriel que je viens d’écrire aux participants de la nouvelle goguette que je rassemble prochainement à Paris :
Joie, fantaisie et bonne humeur sont à amener avec toi, et au moins une chanson.
Passons un bon moment ensemble et notre réunion sera réussie !
Amusons-nous car personne ne le fera pour nous à notre place !
Durant notre goguette, oublions le bruit et la fureur du monde qui tourne en rond et ne tourne pas rond pour former notre amicale ronde !
Que vivent la fête, l’amitié, la joie et le Carnaval !
Amusons-nous en chansons…
Si on ne s’amuse pas, on ne vit pas !
Rions tous ensemble !
Aaaah Haa ! ah ! Ha ! Hha !
Voilà ce que c’est qu’une société festive !
Pour illustrer ce courriel, je mets en pièce jointe une document rare : une jolie caricature de Léonce Burret, figurant une goguette organisée en ensemble bigophonique. Elle a été publiée dans Le Journal amusant en août 1913.
Bien Amicalement.
Basile
Les Gueules de bois de Menilbuche, dessin de Léonce Burret, Paris 1913.
Affiche 2015 à colorier
Chers Amis Artistes,
Je reçois des propositions de participations rémunérées à notre Carnaval. C’est tout à fait normal que des artistes cherchent du travail. Je dois les avertir cependant que – chose qui est régulièrement rappelée sur nos affiches, – toutes les participations à notre fête sont bienvenues, libres, bénévoles et gratuites.
Notre Carnaval n’est pas un spectacle de rue rémunéré, mais une fête populaire où on vient participer si on en a l’envie et la possibilité. Et si on le fait, c’est exclusivement pour se faire plaisir et faire plaisir aux autres.
Je vous souhaite bonne chance dans vos démarches. Et vous prie de me croire sincèrement désolé de ne pas pouvoir répondre positivement aux propositions que vous m’adressez. Je sais que votre vie est difficile. Mes parents étaient artistes. Je suis moi-même artiste peintre, dessine, écris des poésies, des textes philosophiques et connait personnellement des intermittents.
Basile
Des idées pour la goguette
21/09/2014
La goguette est un ilot de joie dans la grisaille de la grande ville déshumanisée ou de la campagne désertifiée. Son but, notre but, est de nous amuser. S’amuser est la chose la plus sérieuse qui soit au monde. Si on ne s’amuse pas, on ne vit pas.
La goguette est aussi un jeu. Il peut s’inspirer de l’exemple des joyeuses « communes libres » qui étaient nombreuses en France dans les années 1920-1930, avec maire et capitaine de pompiers de pacotille, fanfare de bigophones, etc.
Cependant, une goguette reste soumise à la « règle des dix-neuf » : elle compte dix-neuf membres au maximum. Ainsi on reste cohérent, uni et sans problèmes. Au delà de dix-neuf, si de nouveaux adhérents veulent se joindre à nous, on les encourage à créer de nouvelles goguettes avec lesquelles nous entretiendront d’amicales relations.
Qui pourront également naître avec les rares goguettes existantes aujourd’hui. Et les sociétés philanthropiques et carnavalesques de Dunkerque et sa région qui sont des goguettes sans en porter le nom. J’en ai rencontré quelques-unes à Dunkerque il y a des années et pourrais les recontacter.
Notre goguette pourra s’intéresser à des lieux, festivals, tout en préservant sa qualité goguettière. Notre but est l’amusement, pas la pseudo-professionnalisation d’amateurs se prenant pour des professionnels aux prestations bon marché. Chose qui arrive en divers endroits.
Le Carnaval de Paris et le Carnaval des Femmes de Paris seront l’occasion de nous voir défiler. Chacun dans la goguette restant bien sûr libre de se costumer ou non, participer ou non.
Pour cela, comme pour toutes nos autres « sorties » : un drapeau, un blason, un emblème, une devise, un chapeau, une marotte, un insigne, un costume particulier et un nom sont à inventer. Nous pourrons également nous munir de bigophones décorés.
Nos interventions éventuelles iront dans le sens d’enchansonner la ville et notre entourage en général. Nous en ferons peu. Seulement suivant nos possibilités. Et sans nous en faire trop.
Nous pourrons proposer de placarder dans un lieu, comme un foyer de jeunes travailleurs ou une école, des dessins illustrant nos chansons. Que nous viendrons ensuite joyeusement chanter.
Nous pourrons aussi un jour aller égayer un hôpital, une maison de retraite, une prison. C’est à voir et réfléchir. Et hors Paris, y compris à l’étranger, proposer et encourager la naissance de goguettes avec lesquelles nous pourrons établir des échanges, nous rendre visite, nous jumeler.
J’ai ainsi quelques projets esquissés : avec une petite ville du nord de l’Italie, Cigliano, une autre au Québec, Vaudreuil-Dorion. Et Cherbourg-Octeville où je connais les organisateurs du Carnaval.
Un Colonnais de Paris que j’ai rencontré est carnavaleux et enseigne l’Allemand au collège. S’il est d’accord, il pourrait susciter une goguette parmi ses amis à Cologne et une parmi ses élèves. Ensuite nous pourrions avoir des échanges avec ces goguettes. Et, un jour, recevoir pour la Fête des Blanchisseuses de la Mi-Carême des fêtards colonnais. Toutes ces idées sont à étudier.
L’essentiel est de nous amuser ! HOURRA POUR MOMUS DIEU DE LA JOIE !!!
Basile, Paris le 21 septembre 2014.
Créer des sociétés festives dites « goguettes » pour que vive partout le Carnaval ! – Message à notre liste de diffusion, 15 septembre 2014.
17/09/2014
Bonjour,
Voici le premier courriel de la rentrée, après un été qui, j’espère, a été très agréable pour tous les amis de la fête et du Carnaval.
Dans cinq mois arrive le prochain Carnaval de Paris. Nous défilerons le dimanche 15 février 2015 à la Promenade du Bœuf Gras et, ensuite, le dimanche 15 mars 2015 à la Fête des Blanchisseuses, Carnaval des Femmes.
Le thème libre du Bœuf Gras 2015 est : « Chevaliers, dragons et châtelaines ».
A la Fête des Blanchisseuses, les femmes sont invitées à se costumer en Reines et les hommes en femmes, s’ils osent.
D’ici février 2015, nous pouvons créer des sociétés festives, dites « goguettes ». C’est possible. Et je m’emploie ces jours-ci à en créer une à Paris. Quel est le rôle des goguettes ?
Elles sont à la base-même de la fête. Étant petites (moins de vingt participants) elles restent authentiques et auto-gérables.
Maladresse, ambitions mal placées et recherches de profits divers, matériels ou politiques, les ont largement fait disparaître à Paris et pratiquement partout en France, où elles se comptaient jadis par milliers.
A présent il est temps de les faire renaître. Pour que, comme à Dunkerque et dans ses alentours, où elles ont subsisté, nous ayons un immense Carnaval !
J’ai fini ainsi le courriel que je viens d’écrire aux participants de la nouvelle goguette que je rassemble prochainement à Paris :
Joie, fantaisie et bonne humeur sont à amener avec toi, et au moins une chanson.
Passons un bon moment ensemble et notre réunion sera réussie !
Amusons-nous car personne ne le fera pour nous à notre place !
Durant notre goguette, oublions le bruit et la fureur du monde qui tourne en rond et ne tourne pas rond pour former notre amicale ronde !
Que vivent la fête, l’amitié, la joie et le Carnaval !
Amusons-nous en chansons…
Si on ne s’amuse pas, on ne vit pas !
Rions tous ensemble !
Aaaah Haa ! ah ! Ha ! Hha !
Voilà ce que c’est qu’une société festive !
Pour illustrer ce courriel, je mets en pièce jointe une document rare : une jolie caricature de Léonce Burret, figurant une goguette organisée en ensemble bigophonique. Elle a été publiée dans Le Journal amusant en août 1913.
Bien Amicalement.
Basile
Les Gueules de bois de Menilbuche, dessin de Léonce Burret, Paris 1913.
Affiche 2015 à colorier
La goguette est un ilot de joie dans la grisaille de la grande ville déshumanisée ou de la campagne désertifiée. Son but, notre but, est de nous amuser. S’amuser est la chose la plus sérieuse qui soit au monde. Si on ne s’amuse pas, on ne vit pas.
La goguette est aussi un jeu. Il peut s’inspirer de l’exemple des joyeuses « communes libres » qui étaient nombreuses en France dans les années 1920-1930, avec maire et capitaine de pompiers de pacotille, fanfare de bigophones, etc.
Cependant, une goguette reste soumise à la « règle des dix-neuf » : elle compte dix-neuf membres au maximum. Ainsi on reste cohérent, uni et sans problèmes. Au delà de dix-neuf, si de nouveaux adhérents veulent se joindre à nous, on les encourage à créer de nouvelles goguettes avec lesquelles nous entretiendront d’amicales relations.
Qui pourront également naître avec les rares goguettes existantes aujourd’hui. Et les sociétés philanthropiques et carnavalesques de Dunkerque et sa région qui sont des goguettes sans en porter le nom. J’en ai rencontré quelques-unes à Dunkerque il y a des années et pourrais les recontacter.
Notre goguette pourra s’intéresser à des lieux, festivals, tout en préservant sa qualité goguettière. Notre but est l’amusement, pas la pseudo-professionnalisation d’amateurs se prenant pour des professionnels aux prestations bon marché. Chose qui arrive en divers endroits.
Le Carnaval de Paris et le Carnaval des Femmes de Paris seront l’occasion de nous voir défiler. Chacun dans la goguette restant bien sûr libre de se costumer ou non, participer ou non.
Pour cela, comme pour toutes nos autres « sorties » : un drapeau, un blason, un emblème, une devise, un chapeau, une marotte, un insigne, un costume particulier et un nom sont à inventer. Nous pourrons également nous munir de bigophones décorés.
Nos interventions éventuelles iront dans le sens d’enchansonner la ville et notre entourage en général. Nous en ferons peu. Seulement suivant nos possibilités. Et sans nous en faire trop.
Nous pourrons proposer de placarder dans un lieu, comme un foyer de jeunes travailleurs ou une école, des dessins illustrant nos chansons. Que nous viendrons ensuite joyeusement chanter.
Nous pourrons aussi un jour aller égayer un hôpital, une maison de retraite, une prison. C’est à voir et réfléchir. Et hors Paris, y compris à l’étranger, proposer et encourager la naissance de goguettes avec lesquelles nous pourrons établir des échanges, nous rendre visite, nous jumeler.
J’ai ainsi quelques projets esquissés : avec une petite ville du nord de l’Italie, Cigliano, une autre au Québec, Vaudreuil-Dorion. Et Cherbourg-Octeville où je connais les organisateurs du Carnaval.
Un Colonnais de Paris que j’ai rencontré est carnavaleux et enseigne l’Allemand au collège. S’il est d’accord, il pourrait susciter une goguette parmi ses amis à Cologne et une parmi ses élèves. Ensuite nous pourrions avoir des échanges avec ces goguettes. Et, un jour, recevoir pour la Fête des Blanchisseuses de la Mi-Carême des fêtards colonnais. Toutes ces idées sont à étudier.
L’essentiel est de nous amuser ! HOURRA POUR MOMUS DIEU DE LA JOIE !!!
Basile, Paris le 21 septembre 2014.
Créer des sociétés festives dites « goguettes » pour que vive partout le Carnaval ! – Message à notre liste de diffusion, 15 septembre 2014.
17/09/2014
Bonjour,
Voici le premier courriel de la rentrée, après un été qui, j’espère, a été très agréable pour tous les amis de la fête et du Carnaval.
Dans cinq mois arrive le prochain Carnaval de Paris. Nous défilerons le dimanche 15 février 2015 à la Promenade du Bœuf Gras et, ensuite, le dimanche 15 mars 2015 à la Fête des Blanchisseuses, Carnaval des Femmes.
Le thème libre du Bœuf Gras 2015 est : « Chevaliers, dragons et châtelaines ».
A la Fête des Blanchisseuses, les femmes sont invitées à se costumer en Reines et les hommes en femmes, s’ils osent.
D’ici février 2015, nous pouvons créer des sociétés festives, dites « goguettes ». C’est possible. Et je m’emploie ces jours-ci à en créer une à Paris. Quel est le rôle des goguettes ?
Elles sont à la base-même de la fête. Étant petites (moins de vingt participants) elles restent authentiques et auto-gérables.
Maladresse, ambitions mal placées et recherches de profits divers, matériels ou politiques, les ont largement fait disparaître à Paris et pratiquement partout en France, où elles se comptaient jadis par milliers.
A présent il est temps de les faire renaître. Pour que, comme à Dunkerque et dans ses alentours, où elles ont subsisté, nous ayons un immense Carnaval !
J’ai fini ainsi le courriel que je viens d’écrire aux participants de la nouvelle goguette que je rassemble prochainement à Paris :
Joie, fantaisie et bonne humeur sont à amener avec toi, et au moins une chanson.
Passons un bon moment ensemble et notre réunion sera réussie !
Amusons-nous car personne ne le fera pour nous à notre place !
Durant notre goguette, oublions le bruit et la fureur du monde qui tourne en rond et ne tourne pas rond pour former notre amicale ronde !
Que vivent la fête, l’amitié, la joie et le Carnaval !
Amusons-nous en chansons…
Si on ne s’amuse pas, on ne vit pas !
Rions tous ensemble !
Aaaah Haa ! ah ! Ha ! Hha !
Voilà ce que c’est qu’une société festive !
Pour illustrer ce courriel, je mets en pièce jointe une document rare : une jolie caricature de Léonce Burret, figurant une goguette organisée en ensemble bigophonique. Elle a été publiée dans Le Journal amusant en août 1913.
Bien Amicalement.
Basile
Les Gueules de bois de Menilbuche, dessin de Léonce Burret, Paris 1913.
Affiche 2015 à colorier
Bonjour,
Voici le premier courriel de la rentrée, après un été qui, j’espère, a été très agréable pour tous les amis de la fête et du Carnaval.
Dans cinq mois arrive le prochain Carnaval de Paris. Nous défilerons le dimanche 15 février 2015 à la Promenade du Bœuf Gras et, ensuite, le dimanche 15 mars 2015 à la Fête des Blanchisseuses, Carnaval des Femmes.
Le thème libre du Bœuf Gras 2015 est : « Chevaliers, dragons et châtelaines ».
A la Fête des Blanchisseuses, les femmes sont invitées à se costumer en Reines et les hommes en femmes, s’ils osent.
D’ici février 2015, nous pouvons créer des sociétés festives, dites « goguettes ». C’est possible. Et je m’emploie ces jours-ci à en créer une à Paris. Quel est le rôle des goguettes ?
Elles sont à la base-même de la fête. Étant petites (moins de vingt participants) elles restent authentiques et auto-gérables.
Maladresse, ambitions mal placées et recherches de profits divers, matériels ou politiques, les ont largement fait disparaître à Paris et pratiquement partout en France, où elles se comptaient jadis par milliers.
A présent il est temps de les faire renaître. Pour que, comme à Dunkerque et dans ses alentours, où elles ont subsisté, nous ayons un immense Carnaval !
J’ai fini ainsi le courriel que je viens d’écrire aux participants de la nouvelle goguette que je rassemble prochainement à Paris :
Joie, fantaisie et bonne humeur sont à amener avec toi, et au moins une chanson.
Passons un bon moment ensemble et notre réunion sera réussie !
Amusons-nous car personne ne le fera pour nous à notre place !
Durant notre goguette, oublions le bruit et la fureur du monde qui tourne en rond et ne tourne pas rond pour former notre amicale ronde !
Que vivent la fête, l’amitié, la joie et le Carnaval !
Amusons-nous en chansons…
Si on ne s’amuse pas, on ne vit pas !
Rions tous ensemble !
Aaaah Haa ! ah ! Ha ! Hha !
Voilà ce que c’est qu’une société festive !
Pour illustrer ce courriel, je mets en pièce jointe une document rare : une jolie caricature de Léonce Burret, figurant une goguette organisée en ensemble bigophonique. Elle a été publiée dans Le Journal amusant en août 1913.
Bien Amicalement.
Basile
Les Gueules de bois de Menilbuche, dessin de Léonce Burret, Paris 1913.